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« C’est évidemment préoccupant d’apprendre que des traces de Fipronil se retrouvent encore dans des œufs. Les Pays-Bas auraient été alertés il y a deux semaines. Chez nous, l’AFSCA a réagi annonçant une surveillance renforcée, en particulier vis-à-vis des oeufs venant de Hollande », commente la députée fédérale Ecolo Muriel Gerkens.

« Personne ne veut revivre une crise du Fripronil. Il est important que le Ministre Ducarme s’assure du suivi de ce dossier. Les taux de présence détectés en Allemagne dépassent les plafonds autorisés. Les consommateurs belges doivent être rassurés au plus vite quant à la provenance des œufs dans nos magasins », conclut Muriel Gerkens.

Le réacteur de la centrale nucléaire de Doel 1 est une nouvelle fois à l’arrêt depuis cette semaine – informe, le parti Ecolo dans un communiqué de presse -. Electrabel évoquait une ‘maintenance au niveau du circuit de refroidissement’ lors de sa mise à l’arrêt. Il s’avère aujourd’hui qu’une fuite a été détectée dans la section nucléaire. Pour Ecolo, ce nouvel incident est le signal que ce réacteur a atteint ses limites.

Écolo s’oppose depuis le début à la décision du gouvernement Michel de prolonger le nucléaire.

Les écologistes ont analysé, évalué et chiffré tous les scénarios « sans nucléaire ». Ils affirment qu’une sortie du nucléaire est non seulement nécessaire pour des raisons de sécurité et de société, mais aussi qu’elle est possible en 2025, sans impact majeur sur nos émissions de gaz à effet de serre ni sur la facture.

La sortie du nucléaire et la transition énergétique restent à portée de main : les acteurs sont prêts et les premiers projets ne demandent qu’à se concrétiser. Ce qui manque, c’est un signal clair et sans aucune ambiguïté sur la volonté de quitter définitivement le nucléaire en 2025.

«La menace qui pèse sur la population est réelle, avec ou sans pilule d’iode chez soi. Ce nouveau signal envoyé par Doel 1 doit être le déclencheur d’un mouvement vers la sortie rapide et réelle du nucléaire. N’attendons pas les incidents et le black-out », conclut Jean-Marc Nollet.

« Le 19 décembre 2017, la mobilisation sociale a réussi à faire reculer le gouvernement sur ses réformes des pensions. Mais le gouvernement n’a pas abandonné son projet de pension à points. Ils ont temporisé. Mais ils restent déterminés à la faire adopter, en tout ou en partie, avant la fin de législature » écrit, dans en communiqué de presse, le Parti du Travail de Belgique.

« Le gouvernement veut une seconde chance – il continue -. Nous ne la lui donnons pas. Le 16 mai, on devra donc être nombreux pour ne laisser aucune chance à la pension à points ».

« Pour rappel, la pension à points, c’est ce mécanisme par lequel le gouvernement veut allonger automatiquement notre carrière ou baisser le montant de notre pension en fonction de l’espérance de vie ou de la situation budgétaire. Ce système existe en Suède depuis des années et aujourd’hui, il faut travailler jusqu’à 68,5 ans pour gagner la pension qu’on avait avant à 65 ans. En Allemagne, depuis qu’on a introduit la pension à points en 2002, le montant des pensions a baissé de 10 % par rapport aux salaires ».

« Nous défendrons – conclude le communiqué de presse – le retour de l’âge légal à la pension à 65 ans, le redéveloppement d’un système de pension anticipée de qualité dès 60 ans et des règles spécifiques pour les métiers pénibles permettant de s’arrêter à 58 ans ».

Le projet d’assurance autonomie imaginé par la Ministre Gréoli (cdH) risque d’exclure du bénéfice de la future assurance autonomie de nombreux bénéficiaires (le 30%) actuels des services des aides familiales.

« Si ces personnes veulent continuer à bénéficier de ces services, ils devront payer le prix plein, soit 35/h au lieu des 7/h environ actuels. Cela va devenir impayable pour un grand nombre de personnes alors que ces aides à domicile représentent un réel soutien pour leur autonomie individuelle, ce qui devrait être le but poursuivi », poursuit Matthieu Daele.

« La réforme proposée par la Ministre cdH risque de transformer profondément le métier des aides familiales, en les limitant à leur rôle sanitaire. Exit donc les rôles éducatif, social, relationnel et de soutien au quotidien. J’interpellerai à nouveau la Ministre Gréoli prochainement au Parlement de Wallonie en ce sens, en l’exhortant une nouvelle fois à proposer une assurance autonomie forfaitaire et respectueuse à la fois des bénéficiaires et des travailleurs du secteur », conclut Matthieu Daele.